lundi 6 février 2012

Mon mémoire sur François Truffaut, qui aurait 80 ans aujourd'hui

Voilà maintenant quelques années, j'étais étudiant en cinéma à l'université de Jussieu-Paris 7.

J'avais choisi de consacrer mon mémoire de maîtrise à l'œuvre de François Truffaut, cinéaste avec qui je m'étais trouvé un certain nombre d'affinités, tant dans les thématiques qu'il aborde (l'enfance, l'intimité, les obsessions, la création...) que dans son rapport à son art (l'indépendance, le souci de plaire au public tout en étant novateur et en refusant la facilité).

J'avais constaté que son cinéma relevait de deux esthétiques complémentaires : d'une part celle de la vitesse pure, des personnages en fuite constante, liée à la "pulsion cinématographique" de capter le mouvement, ce qui rend ses films si dynamiques, tendus.
D'autre part, on trouve aussi chez Truffaut une forme de fugue mentale, d'évasion dans un univers fait d'obsessions ou de passions, qui se manifeste par des images ou des sons qui dégagent une subtile étrangeté.

C'est ce jeu entre mouvement physique et mouvement mental que j'ai tenté d'explorer dans mon mémoire Un art de la fugue : le cinéma de François Truffaut, que j'ai rédigé, vous me pardonnerez, dans un style universitaire certain.

En l'honneur des 80 ans qu'aurait eus François Truffaut aujourd'hui, j'ai eu envie de partager avec vous ce mémoire rédigé en 1999. Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.

[N.B. : si vous êtes sous Mac, ouvrez le pdf à l'aide d'Adobe Reader, car les "à" ne passent pas bien sous Aperçu]


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